Quand l’Antarctique prend un bain chaud

Un article de Clara Burgard paru dans le journal LE RAYON, réseau jeune de la société française de physique.

L’Antarctique, si loin mais si proche…
L’Antarctique fait rêver les aventurier.ères depuis des siècles. Sa couverture de glace (appelée calotte ou inlandsis) est épaisse de parfois plusieurs kilomètres et recouvre un continent de la taille du Canada et de l’Union européenne combinés. En plus, elle se situe à un endroit symbolique : à l’extrême Sud du globe terrestre. Par son climat inhospitalier, avec des températures glaciales et des tempêtes souvent violentes, l’Antarctique a résisté longtemps à l’« envahisseur » humain. Elle est donc restée une région peu peuplée (quelques stations scientifiques) et entourée d’un certain mystère. Et pourtant… ce qui s’y passe actuellement ne devrait pas nous laisser de glace…

Malgré son éloignement des principales activités humaines, la région est de plus en plus affectée par le changement climatique qui en résulte. Depuis la révolution industrielle dans la deuxième moitié du 19e siècle, nous émettons de plus en plus de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, entraînant un réchauffement global. Or, nous le savons tous.tes : quand il fait chaud, la glace fond, et se transforme en eau liquide. Si d’énormes masses de glace fondent et se déversent dans l’océan, cela entraîne une hausse du niveau des mers ! Par exemple, si toute la glace posée sur le continent Antarctique fondait, cela représenterait une hausse du niveau des mers autour de 60 m, ce qui changerait le pourtour de tous les continents ! En conclusion : « Ce qui se passe chez nous, ne reste pas chez nous » et « Ce qui se passe en Antarctique, ne reste pas en Antarctique ».

Lire l'article sur le site du journal LE RAYON

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