Première lumière du satellite GLAST, rebaptisé Fermi
L'observatoire GLAST (Gamma-Ray Large Area Space Telescope), rebaptisé le « Fermi Gamma-Ray Space Telescope », a débuté sa mission d'observation de l'Univers en rayons gamma. Le satellite et ses instruments, réalisés par une collaboration incluant des équipes françaises de l'IN2P3-CNRS, de l'INSU-CNRS et du CEA, ont brillamment réussi leur qualification en vol. Les premières images sont très prometteuses.
Le satellite GLAST a été rebaptisé « Fermi Gamma-Ray Space Telescope » en l'honneur du professeur Enrico Fermi (1901-1945), un pionnier de la physique des particules qui a été le premier à suggérer la manière dont les particules pouvaient être accélérées jusqu'à des énergies élevées.
Pendant les deux mois qui ont suivi le lancement de l'observatoire GLAST, le 11 Juin 2008, les scientifiques ont testé et calibré ses deux instruments, le LAT (Large Area Telescope) et le GBM (GLAST Burst Monitor).
L'équipe du LAT a rendu publique le 26 août 2008 une image du ciel montrant le gaz brillant de la Voie Lactée, des pulsars clignotants et une galaxie située à des milliards d'années lumière particulièrement lumineuse en raison d'un épisode d'activité intense. L'image combine 95 heures de l'observation dite de « première lumière ». Une image similaire produite par le précédent satellite de la NASA, CGRO (Compton Gamma-Ray Observatory), avait demandé des années d'observation.
Le LAT explore l'ensemble du ciel toutes les trois heures quand il opère en mode balayage, qui sera le mode privilégié pendant la première année d'observation. Ces prises de vue continues permettront aux scientifiques de surveiller l'activité de sources rapidement variables. L'instrument détecte des photons d'énergie comprise entre 20 MeV et 300 GeV. L'extrémité haute de ce domaine est peu explorée et correspond à des énergies plus de 5 millions de fois supérieures à celles des rayons-X utilisés en médecine.
Lire la totalité du communiqué sur le site du CNRS
Pour en savoir plus :
Voir les premières images sur le site web de la Nasa