Le satellite GLAST est en orbite !
GLAST (Gamma-Ray Large Area Space Telescope) est en orbite depuis le 11 juin 2008, ses panneaux solaires déployés. Placé sur une orbite circulaire de 560 km au-dessus de la Terre, il est prêt à scruter l’univers.
Dans quelques jours, les premières données du télescope arriveront et, après une période de calibration de l’appareil, ce télescope spatial permettra de lever le voile sur les nombreux mystères qui entourent les sources connues de rayons gamma, voire de découvrir de nouvelles classes de sources de rayons gamma. Cinq équipes françaises de l'IN2P3-CNRS, de l'INSU-CNRS et de l'IRFU/CEA contribuent à ce projet.
Les rayons gamma manifestent l’existence des phénomènes les plus extrêmes de notre univers. Les objets célestes associés à ces phénomènes, mettant en jeu des quantités d’énergie inimaginables, sont le siège d’accélération de particules à très haute énergie. La liste de tels objets inclut les noyaux actifs de galaxie, les sursauts gammas, les vestiges de supernovae, les pulsars… Les conditions physiques précises qui prévalent dans ces objets extraordinaires restent en grande partie à déterminer.
Les rayons gamma étant absorbés par l’atmosphère, il est nécessaire de les détecter depuis l’espace, ce que fera le satellite GLAST à une altitude de 560 km. L’instrument principal, le LAT (Large Area Telescope), qui détectera les rayons gamma d’une énergie entre 30 MeV et 300 GeV explorera l’ensemble du ciel en trois heures grâce à son très grand champ de vue (20% du ciel à tout moment). De nombreuses sources de rayons gamma étant variables, cette surveillance continuelle du ciel permettra d’alerter la communauté scientifique en cas d’éruptions.
Lire le dossier de presse complet publié par le CNRS à l'occasion du lancement de la mission spatiale internationale GLAST : GLAST : un télescope spatial pour comprendre les phénomènes les plus violents de l'univers