Comment les molécules d’eau adhèrent à une gouttelette du même liquide ?
Des chercheurs du Laboratoire collisions agrégats réactivité (LCAR, CNRS/Univ. Toulouse 3) ont réalisé une expérience qui montre comment le collage d’une molécule d’eau sur un agrégat d’eau (petites gouttelettes composées d’une dizaine à quelques centaines d’atomes) dépend de la vitesse d’impact. Selon qu’elle soit lente ou rapide, l’agrégat se comporte comme un objet « mou » ou « dur », favorisant ou défavorisant respectivement le collage de la molécule sur l’agrégat. Ces travaux publiés le 10 mars 2010 sur le site de la revue Physical Review Letters apportent une brique supplémentaire dans l’édifice de la théorie de la nucléation (phénomène de croissance des agrégats). Un phénomène omniprésent aussi bien dans la nature que dans les réalisations technologiques de l’homme, par exemple dans la formation des nuages ou des traînées de condensation des avions. Lire la suite de l'article sur le site de l'Institut de Physique du CNRS
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