La couleur de l'argent !
Dans le petit monde des nanosciences, les dimensions caratéristiques sont inférieures à la longueur d'onde de la lumière visible. Pour les métaux, la clé des couleurs est alors le « plasmon », qui fait vibrer les électrons de la surface et qui interagit avec la lumière, à la manière d'une corde de piano qui fait vibrer l'air et engendre un son.
Une équipe du Laboratoire de physique des solides (CNRS/Université Paris-Sud 11) s'est servie de ce phénomène pour cartographier les couleurs de nanoparticules d'argent avec une résolution encore jamais atteinte. Avec ce bond en avant dans l'infiniment petit des couleurs (de 100 nanomètres, on passe à quelques nanomètres seulement de résolution), on pourra caractériser les nombreux systèmes utilisés en « nano-plasmonique », la branche émergente de l'opto-électronique qui utilise les plasmons de surface pour transmettre une information à distance.
Lire la totalité du communiqué sur le site du CNRS
Le site du laboratoire de physique des solides, et plus particulièrement la page qui présente ces recherches sur les couleurs des nanoparticules.
Lire le résumé de l'article (en anglais) publié en ligne par la revue Nature Physics, 1 avril 2007.